Rupture de stock

Publié le par Le décomplexé

Cher journal, le 9 août 2007.

Putain. Je crois que j'en ai plus. Je crois parce que j'ai trop peur de vérifier.
D'un certain côté, c'est pas si mal. Lors d'une première fois, ça a toujours son petit effet.
Elle : Comment, t'en as pas ?
Moi : Ben non et toi ? 
Elle : Ben non, j'avais pas prévu la rupture de stock. On est mal, comment tu vas faire pour tenir le coup?

M'enfin quand même, pénurie, là, en vacances... Argh !!! Déjà que depuis quelques années, j'ai quasi renoncé à m'en fournir gratos...

Ca a été un choc, la première fois où j'ai dû en acheter. Payer pour ça. Putain.
Lorsque j'étais étudiant ou avocat, il suffisait de se pointer chez l'un des étudiants ou un de mes clients friqués en disant : "Salut on organise une soirée, vous pouvez nous en filer 5 caisses ?". Ah c'était facile...

Déjà quand je suis devenu Ministre, c'est devenu plus difficile de me faire livrer au milieu de la nuit au Chateau en scooter par mon fournisseur. Il passait pas les gardes à l'entrée, délit de facies.
Mais maintenant que je suis Président, c'est pire, je suis obligé d'aller en chercher sur place. En Lybie, en Afghanistan, etc. Les douaniers comprennent pas pourquoi je rapporte de la farine de mes voyages officiels.

Mais là je crois qu'il va falloir que je me débrouille tout seul. Je crois que je vais demander à mon pote GWB vu que je suis en vacances dans son pays, il doit en avoir dans sa maison de campagne. On est chez lui après tout, normal qu'il paye sa tournée. Tiens, je vais aller déjeuner chez lui demain.
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